
Moi je dis vive Buemi, et voyons ce qu'il va faire cette année !

Modérateur: Groupe des modérateurs
fst83 a écrit:je ne releverai pas et clot ce débat (hors sujet) puisque tu semble etre un grand connaisseur des sports mécaniques.![]()
Et puis arrete s'il te plait de toujours ramener cela à nous les français.
focus_fan a écrit:Si tu pouvais éviter de casser systématiquement du sucre sur le dos des français (et tout ce qui est différent de toi), ça serait nettement plus agréable pour tout le monde Xen.![]()
Bourdais n'est peut-être pas le meilleur mais il a autant ça place en F1 que d'autres qui possèdent des valides bien remplies.Cela dit, c'est hors sujet. On parle de Buemi en F1 là...
AUTOMOBILISME | C’est signé: depuis hier, la Suisse a de nouveau un pilote en Grand Prix. L’Aiglon débutera la saison au sein de l’écurie Toro Rosso-Ferrari, à Melbourne, le 29 mars.
MARIO LUINI | 10.01.2009 | 00:04
C’était en 2004: sur le circuit du Luc, par une belle journée d’été, Sébastien Buemi essaie sa première F1, une ancienne AGS-Ford, peu avant son seizième anniversaire. Un cadeau offert par Jean Campiche et Jean-Christophe Babin, de TAG-Heuer, qui suivent attentivement le jeune Vaudois. Ce jour-là, le gamin époustoufle le directeur des stages de pilotage AGS, l’ancien pilote français de F1 Patrick Gaillard, qui en a pourtant vu passer des cohortes: «Seb» est dans les temps des meilleurs. Et même pas impressionné. «La F1, c’est génial», s’enthousiasme-t-il, ajoutant aussitôt, le plus sérieusement du monde, avec une étincelle au fond des yeux: «Maintenant que j’ai vu, je sais que ce n’est pas inaccessible…» C’était dit sans forfanterie, simplement avec l’assurance tranquille d’un jeune homme doué, en route vers son destin
Une année plus tard, Buemi intègre le Red Bull Junior Team, qui va constituer le premier pas décisif de son ascension météorique. Sans elle, l’escalade financière nécessaire pour gravir tous les échelons intermédiaires – Formule BMW junior, F3, GP2 – aurait mis un terme à la prometteuse carrière du jeune Aiglon. Qui, une fois le pied à l’étrier, n’a jamais déçu. Par son talent, mais aussi – surtout – par sa volonté, ses sacrifices, son travail de tous les instants et ses résultats. «Seb est comme ça, c’est un crocheur», dit de lui son père, Antoine, qui a vécu toutes les étapes dans l’ombre des paddocks, depuis les débuts en karting. Mais c’est avec le passage à l’automobile – à 15 ans et demi – que la carrière du jeune espoir a pris son envol. «Ces quatre dernières années ont passé très vite, mais elles furent en même temps très longues», résume Antoine.
«Mon but depuis toujours»
Moins de cinq ans après avoir essayé sa première F1, le rêve est devenu réalité. Ou plutôt, il le sera le vendredi 27 mars, lorsque débuteront les essais du GP d’Australie sur le circuit d’Albert Park, à Melbourne, premier des dix-sept rendez-vous du championnat du monde de F1 2009. Du côté d’Aigle, hier, le portable de Sébastien Buemi a bien failli exploser sous le nombre des appels. «C’est pas mal», commente-t-il avec cette pointe d’humour qui le caractérise. «Non, c’est bien! Je suis content. Et soulagé. C’était mon but depuis toujours et je l’ai atteint. Maintenant, il n’y a plus qu’à penser à obtenir des résultats, à aller vite et à montrer à Red Bull et à Toro Rosso qu’ils ont pris la bonne décision.»
Avec cette maturité impressionnante qui est une autre de ses forces, du haut de ses 20 ans à peine révolus (le 31 octobre dernier), Buemi sait que, s’il est en F1, il n’est pas arrivé pour autant: «Une autre carrière commence, analyse-t-il. Jusqu’ici, j’ai fait ce qu’il fallait. Maintenant, je dois montrer que j’ai ma place. La première partie était difficile, la deuxième le sera-t-elle autant, ou davantage? On en reparlera dans six mois…»
Des moments de doute, il y en a eu pourtant. En sport auto, le talent ne suffit pas toujours. C’est bien ce qu’il y a de remarquable dans l’avènement du jeune Aiglon. Car ce n’est pas l’importance du minuscule marché suisse pour Red Bull, encore moins les dollars de généreux sponsors – que Buemi n’a pas! – qui ont fait pencher la balance. «Seb» a été choisi pour ses qualités de pilote.
Quand il courait après Montezemolo
Jusqu’où le mèneront-elles? Il n’y a pas si longtemps, dans les travées du Salon de l’auto de Genève, le petit «Seb» courait après Luca di Montezemolo, pour obtenir un autographe du président de Ferrari. Le voilà pilote de l’écurie cousine: dans la future monoplace du Vaudois, c’est un V8 Ferrari qui rugit...
Le plus jeune de la F1
C'est signé: le surdoué Vaudois pilotera une des deux Toro Rosso de formule 1 dès le GP d'Australie, le 29 mars.
Luc Domenjoz - le 09 janvier 2009, 23h53
Le Matin
La formidable nouvelle a été officialisée hier: Sébastien Buemi a signé son contrat avec l'écurie Toro Rosso pour la saison 2009. Le Vaudois comptera parmi les 18 pilotes engagés dans le Championnat du monde de formule 1.
C'est à Salzbourg, dans le fief de la marque de boisson, que le jeune Vaudois a paraphé son contrat 2009: «Monsieur Mateschitz (propriétaire de Red Bull) m'a demandé de passer dans son bureau, le contrat était là. Il m'a assuré que l'écurie ferait tout ce qui était en son pouvoir pour me fournir une voiture compétitive.»
Un talent exceptionnel
A 20 ans, le Suisse sera le plus jeune pilote à s'aligner sur les grilles de départ. Sa jeunesse illustre sa formidable ascension, signe d'un talent exceptionnel qui lui a permis de traverser le ciel du sport automobile comme un météore.
C'est par un beau Noël de 1993 que son père, Antoine, en panne d'inspiration, lui offre un karting. Le petit Sébastien n'a alors que 5 ans. Il ne sait pas de quoi il s'agit, mais, dès le lendemain, il tourne dans le parking du garage familial. Les journées sur les pistes des environs s'enchaînent, puis viennent la compétition et les premiers succès. Multiple champion suisse de karting, Sébastien Buemi remporte le championnat d'Europe de la spécialité, en 2002, devant plus de 300 adversaires!
Passé en formule BMW, il est alors repéré dès sa première course par Red Bull, qui signe avec lui un contrat de cinq ans lui assurant de gravir les échelons du sport automobile pour autant que les résultats suivent.
Et ils suivent! Vainqueur du championnat de formule BMW en 2005 (puis déclassé sur le tapis vert), vice-champion de F3, vice-champion de GP2 Asie, Sébastien Buemi teste une formule 1 pour la première fois à 18 ans, le 24 juillet 2007.
L'étape la plus difficile
En 2008, tout en disputant le championnat de GP2, il est engagé comme troisième pilote de Red Bull, effectuant plusieurs séances d'essais privés au cours desquelles il se montre à la fois hyperrapide et excellent metteur au point. Ce qui a fini de convaincre ses patrons.
Désormais, Sébastien Buemi fait face à la plus difficile des étapes de sa carrière: réussir en F1. D'autant qu'il reste à voir comment se comportera la nouvelle Toro Rosso, les règlements techniques 2009 ayant fortement changé.
Proche de son équipe
En attendant, Sébastien Buemi se prépare à sa nouvelle vie. Toro Rosso lui a déniché un pied-à-terre dans la région de Faenza, entre Bologne et Rimini, où se trouve l'usine de la petite formation italienne. Ce qui permettra à Sébastien d'être très proche de sa nouvelle équipe. Il devrait aussi y poursuivre son entraînement physique dans la région, à Forli, au sein d'un centre spécialisé pour sportifs de haut niveau.
Il ne reste qu'un peu plus de deux mois à Sébastien pour se préparer à son premier grand prix, à Melbourne, le 29 mars prochain. Que ces deux mois vont sembler longs à tous les fans suisses de F1...
Sébastien Buemi: «je ne serai pas champion du monde la première année»
Luc Domenjoz - le 10 janvier 2009, 00h19
Le Matin
Sébastien, Toro Rosso a officialisé votre contrat. Quand l'avez-vous signé?
Le 22 décembre, à Fuschl am See (Aut). Je m'y trouvais à l'occasion de tests physiques. Ce lundi-là, monsieur Mateschitz, propriétaire de Red Bull, m'a demandé de monter le voir: il m'a simplement présenté un contrat et m'a demandé de le signer. Un moment fabuleux.
Vos premiers sentiments?
Je me suis dit que les choses sérieuses allaient commencer. La F1, on s'y prépare tout au long de sa vie, et tout à coup, au moment où c'est fait, tout ce qu'on a réalisé jusque-là ne compte plus.
Jusqu'ici, vous avez toujours été en position de gagner des courses. En F1, ce sera difficile, non?
Il faut rester réaliste. La F1, c'est le top dans le monde automobile. Cela dit, je ne veux pas entamer cette aventure en me disant, OK, une douzième place, ce serait sympa. Je préfère placer la barre très haut... sans exagérer: je ne serai pas champion du monde la première année...
En revanche, vous serez le plus jeune pilote engagé?
J'étais déjà le plus jeune vainqueur en GP2, en formule 3 et en formule BMW, tout cela est très bien. Mais en F1, ça ne compte plus, l'âge n'y a aucune importance.
Désormais, vous allez rouler contre Hamilton, Räikkönen, Alonso. Cela ne vous impressionne pas plus que cela?
Quand on regarde les GP à la télévision, on se dit qu'on aimerait en être. On admire certains pilotes. Mais maintenant que j'y suis, je ne ferai aucune différence entre mes adversaires. Se battre contre Fernando sera difficile, bien sûr, mais je me comporterai avec lui comme avec tous les autres.
ne0dyme a écrit:Devinez quoi?
Pour cette saison 2009, il y aura une paire de Sébastien chez Toro Rosso. Eh oui, cette fois c'est officiel: le second pilote Toro Rosso sera Sébastien Bourdais.
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